7 compétences managériales indispensables au nouveau manager

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Manager du XXIe siècle. Qui es-tu ? Par-delà les CV, les recruteurs se basent sur les qualités intrinsèques des candidats. Les ressources humaines, à l’écoute des entreprises qui veulent des leaders naturels, font face à une nouvelle population active en quête de sens. La frontière se trouve dans les capacités et savoir-faire innés, les soft skills. Sans renier diplômes et hard skills, les compétences managériales les plus recherchées relèvent plus de l’intelligence émotionnelle. Le manager utilise les émotions pour servir ses besoins, ceux des autres et atteindre avec eux un objectif commun. Nous parlons désormais de leadership conscient. Smyle revêt l’habit du leader de demain et se fond dans les méandres de son potentiel humain. Suivez-nous sur ce parcours en 7 étapes.

1. Une gestion engageante

Le manager moderne pilote son équipe. Il engage ses collaborateurs, leur montre le chemin et porte leur parole. Voici le 1er degré du paradigme de leadership conscient défini par Stéphane Leblanc, fondateur et président du Centre international de leadership conscient.

Christian Wirth, spécialiste en intelligence collective, rappelle que le manager est « capitaine de bateau résilient, il se concentre sur une mission essentielle. Il mène son équipage et son embarcation à bon port ».

Comment acquérir une telle posture ?

En usant d’écoute et d’empathie. Le manager prend conscience de chaque unicité qui compose son groupe, prend chaque homme et chaque femme en considération avec sensibilité. Le salarié trouve alors du sens à son rôle dans l’objectif commun. Il comprend les enjeux, souhaite y apporter sa part d’efforts. Sa motivation, son enthousiasme et son engagement sont décuplés. La force du collectif est nourrie de la volonté de chacun de performer et d’atteindre l’excellence. Il fait aussi preuve d’organisation pour travailler en toute cohérence.

C’est grâce à l’enthousiasme et la confiance que naturellement les équipes se regroupent derrière leur leader.

Empathie et écoute : deux compétences clés de l’intelligence émotionnelle.

2. Une force relationnelle

Point de liaison, le manager se trouve à la croisée des chemins entre les relations internes et externes, la hiérarchie et les salariés. Ainsi, il se place entre les différentes équipes et les n+1. Il sert aussi de relais entre les directions fonctionnelles, les pairs et les partenaires. Il intervient donc dans les relations verticales et transversales. « Diriger, c’est l’art de la mise en mouvement, de l’animation des personnes », indique Henry Mintzberg, universitaire canadien et auteur du Manager au quotidien.

Comment assumer ce rôle d’intermédiaire permanent ?

Il se met à l’écoute de l’autre, il prend en compte ses émotions et ressentis, ses demandes et ses besoins. Il porte alors ses requêtes et observations vers les autres groupes pour que le travail réponde à ses attentes. Il utilise le feedback, le reporting pour rendre les échanges sereins, les relations saines et efficaces. Véritable agent de liaison, il se sert de son sens de la négociation et du « oser dire » pour proposer des axes de réflexion susceptibles de satisfaire le besoin de chaque partie. Il représente l’unité du groupe à l’extérieur : devant les autres services et face aux clients ou fournisseurs.

Comprendre les émotions, les interpréter et en tenir compte sont des qualités qui relèvent de l’aptitude sociale, donc de l’intelligence relationnelle et émotionnelle.

3. L’appréciation du système

Observer, prendre le pouls de l’entreprise, sentir le vent tourner, les expressions foisonnent pour parler de l’intuition. Un sentiment fondé sur des signaux parfois faibles, qui relèvent de la perception d’autrui, de soi et du système global. Il s’agit là de concilier l’ambiance générale de l’entreprise avec le bon niveau de développement des collaborateurs.

Comment faire ?

Le manager, s’il veut rendre ses équipes productives, efficaces dans un sentiment de bien-être au travail doit recueillir les informations, les diffuser et les partager. Là encore, revient toute l’importance de l’écoute et du reporting intelligent. Nombre d’outils sont à sa disposition : tour de table, co-développement, animation collective, etc. Capter le ressenti fait partie des 4 aptitudes utiles dans la gestion d’équipe, notamment la gestion des conflits. Une fois de plus, savoir écouter les autres favorise la compréhension générale du système.

Compassion, comprendre les émotions, collaboration, esprit critique caractérisent un esprit émotionnellement éveillé.

4. L’innovation | Autre approche de l’intelligence émotionnelle

Parmi les compétences largement attendues aujourd’hui, l’innovation et la capacité de transformation prennent une place cruciale. Les entreprises doivent faire preuve d’agilité pour répondre aux crises sociales, économiques et sanitaires que nous connaissons désormais régulièrement. « Diriger, c’est l’art de s’adapter aux circonstances », déclare encore H. Mintzberg.

Quels outils ?

Le cerveau humain a cette extraordinaire capacité d’ouvrir de nouvelles brèches, tracer de nouveaux sillons pour trouver la voie. Cette quête de lumière au milieu du chaos a même donné naissance à un nouveau concept. Démocratisé en France par le neuroscientifique, psychiatre et auteur, Boris Cyrulnik, il s’agit de la résilience. Le manager fait confiance aux nouvelles idées, ose l’expérimentation et accueille les innovations. Il propose, par exemple, des ateliers de créativité où il utilise des techniques telles que : le brainstorming, le world café, l’arbre des causes, les chapeaux de Bono, etc. Il se place comme entrepreneur, gestionnaire du changement.

L’intelligence émotionnelle et situationnelle aide à faire confiance à l’avenir et aux nouveaux modes de pensée. Agilité et résilience sont renforcées.

Je veux en savoir plus sur les qualités d’un manager innovant, je lis l’article sur le portrait type du manager 4.0.

5. La cohésion interne/externe

Être manager, c’est aussi assurer la cohésion. Cohésion de quoi ? Plusieurs sens de lecture, en effet. Le leader dévoile et s’aligne à ses propres valeurs. Ainsi, il résonne sincérité, authenticité et légitimité. D’autre part, son équipe doit les comprendre et y adhérer. C’est à ce prix qu’il obtient une homogénéité parfaite de ses hommes (entre eux et avec lui) et des projets menés à bien. Le manager soigne son leadership positif. Il représente alors le symbole de l’alignement des valeurs entre le groupe de travail et les projets.

De quelles compétences le manager doit-il faire preuve ?

Il s’appuie sur ses qualités de régulateur et de négociateur pour trouver le juste terrain où tout le monde se retrouve. Il met à profit ses capacités de résolution de problèmes, voire de gestion des conflits. Il revêt son costume d’animateur d’équipe.

Sincérité, authenticité, oser dire et empathie : autant d’ingrédients phares de l’intelligence émotionnelle nécessaires à la force de négociation.

Je découvre comment l’intelligence émotionnelle, outil de performance collective, aide dans la gestion des conflits.

6. Savoir faire la différence

La génération Y et les millennials débarquent sur la scène professionnelle. Ils drainent une forte volonté de connexion entre vie privée et personnelle. Ils ont également un chemin de vie tracé, une quête de sens précis. Le manager va devoir satisfaire ces nouveaux besoins. Et pour cela, il va devoir faire la différence. Nous voilà au 6e niveau de conscience du leadership.

Quels atouts le manager doit-il avoir pour se démarquer ?

Faire monter ses employés en compétences, leur assurer un épanouissement au travail. Hello, les forces de mentorat, du tutorat, de coaching, d’écoute et d’empathie. Il doit aussi savoir gérer, distribuer et répartir les ressources. Il construit un plan d’affaires, élabore un budget, définit les priorités et place les bonnes personnes aux bons postes.

Percevoir et reconnaître les forces innées chez l’autre appelle à l’intelligence relationnelle et émotionnelle. Cela implique une grande capacité d’écoute et d’empathie.

7. L’œil du visionnaire

La vision, regarder loin et large, est le 7e degré du leader conscient. Le manager doit avoir la compétence de définir les enjeux finaux. Ainsi, il entre dans une notion de service vis-à-vis des clients, de ses équipes et des générations futures. Il répond aux millennials, aux quinquas sur le point de transmettre leurs compétences. Idéalement, il associe les notions d’éthique et d’environnement.

Sur quelles aptitudes s’appuyer ?

Comprendre le monde qui l’entoure et sentir le processus systémique, autres composantes de l’intelligence relationnelle et situationnelle.

Compétences managériales – En résumé

« Le management du futur se situe au cœur des problématiques organisationnelles et techniques, des relations humaines et de la gestion émotionnelle », nous apprend Lisa Bellinghausen, docteure en psychologie.

Si les années 80 à 2020 se concentraient sur le curriculum vitae et les apprentissages techniques, les décennies à venir se tourneront vers les compétences innées. Chez Smyle, nous préférons parler de compétences relationnelles, émotionnelles et systémiques. Le manager les utilise pour adapter son comportement et accompagner ses équipes. Il gère des hommes avant tout et, à ce titre, il :

  • communique ;
  • écoute et pratique le feedback ;
  • mesure l’engagement ;
  • développe les compétences de ces collaborateurs ;
  • favorise la coopération ;
  • travaille les solutions ;
  • est innovant, créatif et connecté ;
  • présente un esprit critique ;
  • donne et s’autorise le droit à l’erreur.

Ce florilège de capacités intrinsèques génère naturellement la confiance autour de lui. Ses hommes adhèrent aux projets avec enthousiasme et s’impliquent pour le bien de l’objectif commun. Le « on » remplace le « je » dans une équipe collaborative et agile. Daniel Goleman, auteur de l’Intelligence Émotionnelle, estime que « deux tiers des résultats d’une entreprise découlent des compétences émotionnelles ».

Nous y sommes ! L’« être » supplante l’« avoir ». Les compétences attendues chez un manager sont désormais intrinsèques et relèvent de capacités innées et sociales. Bonne nouvelle ! Cette intelligence se développe. Ce sera l’objet de notre prochain article.

Je me sens manager du futur, je veux développer mes compétences innées et mon intelligence émotionnelle. Je contacte Mylène !

Sources :

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